A propos de Latawama

A PROPOS DE LATAWAMA

Le Lac Tanganyika et son bassin hydrologique sont dotés d’une flore et d’une faune d’une diversité exceptionnelle. Le Lac constitue un haut-lieu de biodiversité mondial, abritant au moins 1500 espèces aquatiques parmi lesquelles environ 600 ne se trouvent nulle part ailleurs au monde.

Le bassin est également réputé pour sa biodiversité terrestre et la beauté de son panorama. En outre, le lac Tanganyika contient près de 17 % de la réserve d’eau douce de surface disponible au niveau mondial, et héberge quelques-unes des plus importantes pêches d’eau douce du continent africain.

Néanmoins, les conséquences de l’accroissement rapide de la population humaine sont extrêmement tangibles dans le bassin du lac Tanganyika où la pauvreté sévit et où beaucoup d’habitants n’ont pas d’autre choix que de compter sur l’exploitation des ressources naturelles pour gagner leur vie. La dégradation de l’environnement causée par les pêches non durables, la déforestation et les pratiques agricoles non durables, de même que par les espèces envahissantes, la pollution et l’impact des changements climatiques, menacent de plus en plus la biodiversité et l’intégrité des écosystèmes aquatiques et terrestres dans le bassin du lac Tanganyika.

Face à ces défis, le Burundi, la Tanzanie, la RDC et la Zambie ont signé, en 2007, la Convention sur la Gestion du lac Tanganyika dont la gestion et la mise en œuvre du Programme d’Action Stratégique ont été confiées à l’Autorité du Lac Tanganyika, basée à Bujumbura.

Le projet Lake Tanganyika Water Management (LATAWAMA) vient appuyer les efforts déjà existants et consentis en matière de préservation de l’eau du Lac Tanganyika et de ses affluents.

Cinq villes sont par ciblées par le projet dont Bujumbura, Uvira, Kigoma, Rusizi, Mpulungu.

Le projet concerne l’ensemble du bassin versant du Lac et inclut la rivière Rusizi et le lac Kivu, situés en partie au Rwanda.

La mise en œuvre de ce projet a été confiée à Enabel, Agence Belge de Développement, pour un montant de 6,9 millions €. La durée de l’intervention est de 4 ans.