L’eau joue un rôle déterminant dans la réalisation des objectifs de développement durable, ainsi que dans la santé et la prospérité des populations et de la planète. Mais les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs liés à l’eau restent alarmants, mettant en péril l’ensemble du programme de développement durable. C’est dans ce contexte qu’a été organisée la Conférence des Nations unies sur l’Eau, du 22 au 24 mars 2023 à New York dont l’objectif était de mettre sur pied un programme d’action audacieux sur l’eau qui donnera à cet élément vital pour notre monde l’engagement qu’il mérite.

Dans cette conférence, le projet LATAWAMA d’Enabel a été représenté par le responsable du projet. Dans sa présentation, Didier CADELLI a présenté le projet lors du lancement du ” TEI sur la gestion des eaux transfrontalières en Afrique “, coorganisé par la Belgique et l’Union européenne, et lors de l’événement parallèle sur ” l’innovation collaborative : la clé vers une société intelligente de l’eau “, organisé par le VITO.

Il a souligné l’importance de la mise en place d’un réseau de surveillance environnementale comme préalable à la mise en œuvre d’une gestion intégrée des ressources en eau et à la préservation de la biodiversité. La complémentarité des approches ” surveillance in situ ” et ” surveillance à distance ” est essentielle et nécessite des formations scientifiques et techniques, des investissements ciblés et des protocoles d’échanges de données en lien avec les laboratoires régionaux et internationaux, les Universités et les Centres de recherche.

Le réseau de surveillance contribuera à la mise en œuvre de politiques visant à respecter l’engagement du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal : 30% d’eaux intérieures protégées d’ici 2030.

Assurer la pérennité financière et technique de la surveillance environnementale du lac Tanganyika et de son bassin est le défi que l’Union européenne et Enabel entendent relever à travers leur soutien à l’Autorité du lac Tanganyika.